Dominique Gilliot
Dominique Gilliot
Artiste, performeuse, musicienne
Née en 1975 à Gravelines. Vit à Paris et Bruxelles.
Les productions de Dominique Gilliot sont constituées d’installations d’éléments épars regroupés avec précision, et de performances, spectacles courts à usage unique. Ces performances, poétiques et drôles, utilisent la musique "pop" comme une base sur laquelle l’artiste vient poser des actions successives, une voix, du chant, des mouvements. Les bandes sons servent de repère temporel et les marquages au sol donnent « l’expression d’un rythme et d’une durée ». Conçues comme des « investissements corporels éphémères », ce sont des expressions personnelles coulées dans un réseau de micro territoires enchâssés, connexes ou juste contigües. Elle est aussi membre du groupe électro-choc Gâchette Of the Mastiff.
Participation : Résidences A Domicile 2010 (avec Maeva Cunci)
Lalalalalalala
Inspirées par l’orchidée protégée du marais du Curnic, le milieu dunaire et par la riche vie associative locale, Dominique et Maëva ont entrainé, durant quinze jours, une vingtaine d’amateurs dans l’écriture collective, la mise en scène, le chant et la danse, les décors et les costumes pour aboutir à la présentation d’une vraie-fausse comédie musicale pleine d’humour et de vérité.
Site web : http://www.gilliotcunci.com/
Page Facebook : https://www.facebook.com/domgilliot
Chiara Gallerani
Chiara Gallerani
Née en Italie, vit à Paris
Chiara Gallerani est artiste-chorégraphe et performeuse. Née en Italie, elle arrive en France au début des années 90. Elle collabore avec des chorégraphes et des artistes pluridisciplinaires avant de créer avec Marco Berrettini le label « Melk Prod » sous lequel ont vu le jour une douzaine de pièces.
Participation : Résidences A Domicile 2011
Late Show
« Late show est le titre d’un célèbre talk-show américain à l’accueil « décalé ». Comment transposer ce dispositif de New York à Guissény ? Il y d’une part l’intérêt que je porte à des formes médiatique telle que le « talk show », je m’intéresse aux codes formels qui le régissent et aux détournements possibles de ces mêmes codes. Evidemment il ne s’agit pas de reproduire une émission de télévision du genre « débat » mais bien d’un début d’analyse de son fonctionnement : comment reconstituer un dispositif télévisuel sans pour autant « faire taire le public » ? Comment dépasser les règles imposées par l’espace partagé de la communication ? Comment se soustraire à cette machine télévisuelle qui interprète, sélectionne et normalise nos attitudes, postures et expressions avant même qu’on commence à parler ?
D’autre part j’avais le désir de mettre en place une situation me permettant d’entendre la parole des gens d’ici, de Guisseny et ses alentours : de connaître les raisons du décès de l’oie du Kurnic, de savoir s’il faut déplacer les cimetières, ou pourquoi les avions Rafal volent plus fréquemment en fin de mois…
J’ai commencé par isoler certains des éléments constituant un « talk show » : les applaudissements, les rires du public, les postures des intervenants et leurs différentes caractéristiques. Nous rencontrerons donc l’invité « qui est toujours contre », celui « qui bouge tout le temps », un autre « qui veut toujours changer de sujet » etc. ; tous ces éléments se reconfigureront en permanence selon des règles établies intégrant un important coefficient de hasard dans le but d’obtenir un minimum d’ordre avec un maximum de désordre mais l’inverse est vrai aussi.
Tout cela n’aurait pas pu exister sans le talent , la générosité et la chaleureuse présence d’ Hervé et Ethan Cabon, François et Tom Louis, Gisèle Le Rest, Beatris Ar Roué, Gilbert Ollivier, Denise Morin, Mauricette Bernier et bien sûr Fréderic Danos ami et collaborateur. Je leur dis ici mon affection et mes remerciements.
Chiara Gallerani
Katja Fleig
Katja Fleig
Chorégraphe
Née en 1968 à Constance, vit à Rennes
Formée en Allemagne, puis aux Pays Bas et en France, Katja Fleig a séjourné en Belgique, en Italie, en République Tchèque, en Norvège, pour y rencontrer des artistes et échanger sur les conditions de travail dans leurs contextes politiques. Son identité artistique est liée à cette identité européenne en élaboration. Avec la compagnie enCo.re, fondée en 2003, elle développe un processus de création associant des artistes de différents univers. Ce choix l’amène à interroger l’espace scénique, le rapport aux publics et les territoires de la représentation. Elle mène sa recherche en puisant dans son expérience d'interprète, notamment au sein du studio DM (Diverrès-Montet) pendant 5 ans, puis avec le Théâtre du Radeau pendant 8 ans. Un parcours ponctué par la cofondation de l’ensemble W en 1996.
Participation : Résidences A Domicile 2008
Dans sa « fabrique » à l’auberge de la Tourelle, l’artiste a invité les habitants à des entretiens individuels qui ont abouti à la création, sur la place Saint Sezny, d’une performance parlée et dansée, inspirée de la relation que chacun a avec son « chez soi ». Katja a également improvisé une chorégraphie, accompagnée de l’hautboïste Emmanuel Rey et de textes écrits et lus sur le vif.
Trudi Entwistle
Trudi Entwistle
Artiste sur site
Née en 1969 en Angleterre, vit dans le Yorkshire
Le travail de Trudi Entwistle se situe entre land art, sculpture et design. Il s’agit de créations « in situ », explorant comment des formes sculpturales s’intègrent dans leur environnement, en interaction avec l’activité humaine et les changements apportés par la lumière, les intempéries, la croissance et la décomposition naturels… Ses créations sont souvent conçues comme une scène, prête à accueillir des évènements qui vont de la production théâtrale à la contemplation solitaire, en passant par le jeu et le débat. Depuis plus de 15 ans, elle a été appelée à travers le monde pour occuper des sites variés : rivages, montagnes, forêts, espaces urbains…
Site : www.trudientwistle.com
Participation A Domicile : Carte blanche et Résidences 2007
Wavebreak
En parallèle d’ateliers de Land Art menés avec les habitants et les écoles de la région, Trudi, aidée de Jean Péron, artisan local, a tissé de grandes bandes de saule. Les
torsions de « cette pause de vague » sont devenues, une fois installées sur la plage du Dibennou, des places pour s’abriter, et pendant les restitutions finales, une destination pour de la musique, des performances et les récits contés de Sylvie Gougay. Ces vagues d’osier étaient destinées à partir avec les grandes marées.
Page 12 sur 15